jeudi 26 septembre 2013


J- 7

Je me requinque petit à petit grâce à la mise en place du crudiveganisme  Chez Figuiette ..., de la diminution des crises, de la mise en place d'outils de mieux être... Mes nouvelles rencontres m'aident plus que je n'aurais pu l'imaginer tant elles s'accordent naturellement et avec spontanéité et sincérité avec mon évolution intérieure qui petit à petit ose s'exprimer et me donne le droit de penser que ma place au soleil je la mérite autant que ma place de handicapée. Bien oui, la vie est à deux lames, on peut se couper très longtemps la peau, le corps,  l'âme; se couper de soi, des autres, du monde; se sentir en marge ( folle) "La Marge Folle" ; ne plus y croire au monde, en soi, aux autres; comprendre que sa volonté de croire est mal orientée et qu'une autre Dimension dans un autre Paradigme s'impose enfin, en finalité d'achoppement continuel, de douleur contre des murs qui ne peuvent que constituer une prison s'ils ne font qu'isoler et séparer sans jamais rassurer... Mais on peut aussi apprendre  surfer sur l'autre vague "à l'âme" pour voir que la dérive poussait à découvrir une part de soi-même souvent rejetée par mal-infusion "culturelle"... JE, chemine... pas forcément au rythme de mon entourage...qui ressemble à une peau de chagrin et c'est tant mieux: liberté d'agir m'est donnée.

Alors oui je pars, parce qu'enfin j'ai la conscience que je pourrais rester puisque là où je vais prolongera sans hiatus le point crucial de là où je me trouve ici...

Je ne cherche pas la séparation...enfin si, sur certains points; je ne cherche pas la réparation...enfin si, sur certains points, je cherche la prolongation, la filiation, la fille action...la "mute" action aussi... en recherche de ces silences qui m'inspirent les mots que j'attends, qui me parlent, qui me font du bien, qui dise le vrai...tout simplement.

Ne plus avoir à perdre mon énergie à tenter de commenter qui je suis pour m'épargner la peine d'être celle que je ne suis pas...la marge folle cherche la marge de manoeuvre...moins de codes, plus de "décode"...ça me va...je peux faire marche arrière sans écraser les pieds des autres au loin, là-bas, tout est souple dès lors où tu apprends à danser avec tes sens et ton intuition...

Bref, m'en revoilà aux valises, j'en prends trop comme d'habitude mais je n'ai jamais vécu la mousson, je risque de bouger, il peut faire frais parfois, je vais bosser au jardin très tôt, avec la pluie peut-être...Ma valise est une dissertation en cours: je fais beaucoup de brouillon et au dernier moment, pif paf pof, je coupe, j'entasse, je boucle, je me barre...et j'oublie les heures perdues à faire et défaire...

Voilà, encore une fois, je mise sur les couleurs...
Je rendrai visite à Olaf Van Cleef pour voir la beauté de ses oeuvres que j'ai la chance de pouvoir contempler près du lieu où je serai car il m'a gentiment donné l'adresse et son contact sur place ...
Qui est Olaf?


Je reste songeuse devant les ocelles de son paon...doigts de diamantaire... humanitaire...pour une culture à portée de tous...Un grand bonhomme...


dimanche 1 septembre 2013

S'envoler à nouveau

Merci ma Gordana pour cette carte...merci pour tes mots qui viennent soutenir mon corps, mon âme, mon désir de continuer ma correspondance avec le divin....Un divin profondément enraciné dans la réalité, que je souhaiterais ressentir au quotidien dans mon réel.
J'imprime toute mon énergie dans ce dessein et j'espère y exprimer chacune de mes actions, de mes intentions...pour parvenir à cet état de légèreté propre à cette rencontre...
Désir d'y développer des fleurs de mots en toute simplicité, sans métalangage, juste l'expression d'une pensée qui s'étend de rhizome en rhizome, comme guidée par des forces pleine d'amour...
Ceci donne à mon corps l'énergie nourricière, et si je porte encore ma sonde jusqu'au départ, c'est dans l'image d'un cordon de lumière, une reliance vers cet infini qui me porte comme un nouveau-né ...

Merci Mère pour l'accueil qui m'attend, pour ce retour vers ma chambre "Persévérance"... (nombre 12)


Oui, fais moi confiance, je serai persévérante, ne succomberai plus aux entrelacs acérés des forces malignes qui m'ont conduite si souvent vers des voûtes ténébreuses... J'accepterai dorénavant de partager un peu de mon temps avec elles, aussi violentes et angoissantes soient-elles, pour justifier l'élaboration d'un nécessaire dialogue qui génère un espace suffisant pour que les anges puissent à leur tour venir s'attabler avec nous...Nous avons à apprendre de toutes les énergies qui cristallisent notre être, rien n'est figé, tout est à transformer, jour après jour. Telle la fleur qui se ferme à la nuit, je veux apprendre à ouvrir la lumière de mes cellules, je veux à mon tour apprendre à irradier...

“Certainly I can do it. I can transform the whole world with a wave of my hand. But that is not what we have come to do. That is not the Divine way. In the Divine plan everything has to be worked out by the creatures themselves. Otherwise there is no sense in the creation. Creation is the Divine itself in its play, its lila. It was first thrown out by a process of involution to the very opposite of the Divine. The Existence, Consciousness and Bliss of the Divine became the very opposites, the Void non-existence, the Nescience, and this now has to evolve back to the Divine. The Divine helps in the process But also there has been created the anti-Divine force or the Asura, which has to hinder the evolution. This is the Duality at work. There can be no progress without opposition. One cannot even run without having a hard ground under the foot, which opposition has to be pushed to be able to run. These two forces are always in operation, the Divine which moves forward and the Asura or the Titan which opposes. The Asura is also the Divine but has been given this work of opposition and it does its work very, very well. In fact it works so well that today the whole world is under its influence and the Divine has to push through it at every step. So instruments are needed who are open and so can be used.” Mother in  Reminiscences of Udar" in the book "More vignettes of Sri Aurobindo and the Mother", page 154