work with my favourite children LOve

Je les aime mes petits, et comme j'adore jouer à la pâte à modeler avec eux!
Rose and love story...

Pour les garçons: légos et puzzle.

Mais ce que je préfère... c'est jouer à la poupée....

 

Nan, vraiment, j'veux pas grandir!

Street photographies "l'horreur" des enfants de la FOI: contraste

Une photographe, Olya Morvan dénonce les excès des rites religieux notamment dans la religion Hindoue par contraste avec la "quiétude" de l'apprentissage de la philosophie bouddhique... Cette dernière est-elle pour autant bénéfique à ces enfants séparés de leur famille dès le plus jeune âge.. La photographe laisse les passants à leur propre jugement...

Je laisse en l'état... c'est juste... extrêmement choquant et violent...mais le site de présentation, un grand hangar désaffecté en bordure d'océan est très intéressant comme choix...

Vers le Karmayoga

Le monde traverse un inter-règne indispensable de libre pensée et de matérialisme ; il est en quête d’une nouvelle synthèse de la pensée et de l’expérience religieuses, d’une nouvelle vie spirituelle sur la terre, exempte d’intolérance, mais pleine de ferveur, acceptant toutes les formes de culte, parce qu’elle serait aimée d’une foi inébranlable en l’Un. La religion vers laquelle se meut l’Esprit cosmique embrassera la science et la foi, le théisme, le christianisme, l’islam et le bouddhisme et les dépassera. Notre religion est à la fois la plus sceptique- parce qu’elle n’accepte rien sans le remettre en question et sans l’expérimenter- et la plus ancrée dans sa foi-, parce qu’elle a l’expérience la plus profonde et  la connaissance spirituelle la plus positive et la plus diverse ; c’est dans cet hindouisme, sous sa forme la plus large, qui n’est pas un dogme ou un ensemble de dogmes, mais une règle de vie, qui n’est pas non plus un cadre social, mais l’esprit d’une évolution passée et future de la société, qui ne rejette rien et veut tout vérifier, tout expérimenter, afin de mettre au service de l’âme ce qu’il a acquis, que se trouve la base de la religion universelle à venir. Ce sanâtana dharma comporte de nombreuses écritures : les Védas, le Védânta, la Gîtâ, les Upanishads, les Darshanas, les Purânas, les Tantras, et il ne peut exclure la Bible et le Coran. Mais la véritable Ecriture, celle qui s’impose entre toutes, se trouve dans le cœur, là où l’Eternel a Sa demeure. C’est au-dedans de nous, par nos expériences spirituelles, que nous découvrirons la source et la confirmation de toutes les Ecritures, la Loi de la connaissance, de l’amour et de la conduite humaine, la base du karmayoga, et l’inspiration pour la pratiquer.

Karmayoga Sri Aurobindo In Vers l’Indépendance ( Ecrits 1906-1910)

Rest for my right foot

  Ce matin j'avais moins mal après une nuit de repos et surtout mon cataplasme d'argile avec dessous mon huile aux huiles essentielles!

J'ai pu aller au Nursing Home pour faire ma radio. D'abord petit balade très sympa le long de l'océan pour y aller à vélo. Ensuite, j'ai eu un peu de mal à monter les escaliers mais j'ai été très bien accueillie par une dame qui faisait le ménage, qui a pris mon papier et m'a indiqué où attendre: dans un couloir ouvert sur l'océan: une vision propice à la régénération avec le soleil qui me tapait directement sur mon pied malade! Trop bien!

Deux jolies indiennes habillées en salwar kamiz de couleurs sont venues me chercher, et je suis allée dans la salle radio. Elles m'ont demandé comme j'avais fait cela, elles étaient douces et très souriantes.

Après j'ai attendu le médecin dans son bureau:

Je suis contente car au final il ne s'agit que d'une fissure, ça aurait pu être pire et le médecin en plus est très positif: il m'a dit qu'en trois quatre jours normalement, avec du repos, je ne souffrirai plus.

Il m'a demandé de revenir le voir mercredi.

Comme je n'avais pas l'intention de prendre l'allopathie, j'ai filé directement au département d'homéopathie au bout de la même avenue où un autre médecin m'a reçue immédiatement aussi. Il m'a conseillé exactement ce que j'avais pris, arnica et rhus tox plus le ruta.

Seules les prises étaient différentes: au choix prendre une cuillère de dilution toutes les deux minutes ou une prise sous la langue toutes les 10 minutes! Mon choix a été vite fait. Je suis donc revenue avec mes granules qu'ils m'ont préparées dans les flacons sous les yeux: ils ne mettent que ce dont on a besoin. Le goût est différent de celui des labos français, plus amer mais en même temps sucré.

Là encore, le médecin a été adorable et là encore je n'ai rien payé, comme pour la radio, en tant que volontaire de l'ashram: comme quoi on a toujours une contre-partie d'un service rendu un jour ou l'autre!

Sur le chemin du retour, comme j'avais un peu faim et pas déjeuner comme d'habitude, j'ai fait ma halte coconut avant l'heure. C'était super car pour une fois, c'est le papa qui est venu avec le petit bébé et sa femme l'a rejoint. Tous les deux aussi gentils, doux... vraiment c'est du bonheur que de pouvoir partager un peu avec eux. Donc j'ai rempli le biberon et les parents se sont partagés la chair de la noix.

Puis j'ai acheté mes quelques fruits et légumes manquants pour le reste de la journée car bien décidée à ne plus sortir après.
Je me suis aussi procuré un remède ayurvédique pour nettoyer les yeux et les défatiguer à base de miel, de triphala et d'autres plantes. Incroyable sensation en ne mettant qu'une goutte: d'abord ça m'a brûlée, fait pleurer, mais quand mes yeux ont retrouvé la lumière j'ai cru qu'une vitre avait été nettoyée ( ce qui est le cas!) mais je ne m'attendais pas à une telle sensation! Je pense en acheter un ou deux flacons pour la France, franchement, c'est excellent! Et j'ai aussi pris des fèves de cacao crues et biologiques à ramener également. Trop bien!

Avec le traitement homéo, et un autre cataplasme d'argile bien épais car une personne de la guest house m'a gentiment donné un tube de pâte d'argile, du repos sur le toit et bien j'ai vraiment mais vraiment moins mal! Vive le naturel! Pas prête de galoper encore, mais je crois qu'en continuant mes traitements tout va rentrer dans l'ordre plus vite que prévu.

Allez, une petite photo de mes achats: les carottes rouges toujours... ça S'AIME!

My right foot part 2

Bon, j'ai réussi à me traîner jusqu'au dispensaire de l'ashram, je crois que je connais maintenant tous les départements médicaux qu'il comporte! Rien d'indiqué sur la porte mais j'ai pu me débrouiller avec les conseils de mon amie. En entrant, il y avait des femmes assises, j'ai cru que c'était des patientes, mais non, en fait c'étaient des infirmières. Mais elles ne se sont pas levées, elles m'ont demandé le motif de ma présence et m'ont invitée à m'asseoir devant le rideau du médecin. Il m'a reçue immédiatement, et d'emblée j'ai eu droit à la prescription d'une radio pour demain matin à la Nursing House: ça faisait longtemps que j'avais envie de la visiter, c'est le moment! Puis il m'a fait une ordonnance très déplaisante: anti-inflammatoires, anti-douleurs, et protecteurs de l'estomac qui vont avec! Bon appétit! 

Dans ma tête je me disais que je n'allais pas aller à la pharmacie les acheter en dépit de ma forte douleur car incapable d'avaler ce type de chimie: en plus je préfère souffrir comme ça je ne m'amuse pas à sauter partout! 

Sauf qu'il m'a dit de revenir le voir dès que j'avais les médocs pour qu'il m'explique comment les prendre... Là j'ai un peu hésité en lui disant que je ne me sentais pas d'aller à la pharmacie... pas de bol, la pharmacie de l'ashram, toujours gratuite aussi, comme tout dès lors où tu travailles comme moi en tant que bénévole, était la porte d'en face! 

On m'a fourni les gentilles pilules, bandé le pied mais j'ai retiré la bande car mon pied ne rentrait plus dans la tongue ! Ah ah! ... puis le médecin m'a reçue à nouveau en me répétant ce que la pharmacienne m'avait dit et que j'avais compris..

Je suis revenue un peu en mater dolorosa, et je me suis appliquée un cataplasme d'argile avec mon mélange d'huiles essentielles... J'ai repris aussi Rhus Tox en 5 ch, puis je suis allée me mettre le pied au soleil sur le toit pour prendre le maximum de vitamine D et me faire une petite partie de healing...

La bande me soulage quand même fortement, donc demain j'en saurai plus mais apparemment, c'est bien cassé... La classe! Si c'est confirmé, je sens que je vais passer une mauvaise fin de séjour mais hors de question d'arrêter le yoga, je le ferai avec une jambe de moins, ce que je pourrai, mais j'irai! Et pour les courses je prendrai un abonnement au rickshaw mais franchement je sens que je vais me guérir en quelques jours tellement j'ai envie que ça passe: donc visualisation d'un pied parfait " all long the day !"

Un doigt de pied cassé, 10 bananes achetées

Voilà, un jour qui a mal commencé: j'ai voulu ranger les gros poufs du yoga en montant sur une barre de fer et en sautant je me suis retournée le doigt de pied: verdict... fracture au niveau du dessus du pied, au départ du doigt de pied. J'ai SUPER mal, j'ai d'abord mis ce que j'avais: huile essentielle de menthe poivrée et arnica boiron ( que dalle là en quantité d'arnica), de l'arnica 5 ch et rhus tox en 5 ch... Puis petite bande et je suis partie au marché...

J'ai mal aux pieds...
( comme disait le Crapaud de mon enfance: crapaud s'il te plaît, va au marché... J'ai mal aux pieds...)
Sauf que je suis seule et je dois encore me démerder. J'ai cru que j'allais vomir mes tripes de douleur... Au retour, j'ai rencontré mon amie Kate de l'Ashram qui m'a invitée chez elle et comme elle est aussi aromathérapeute, ça tombe bien, elle a pu me donner de la gaultherie procumbens car je n'en avais plus, laurier noble et une autre huile que je ne connaissais pas, mais j'ai déjà oublié le nom bizarre...

Avec cela, elle a cassé la glace de son frigo et j'ai fait un petit cataplasme qui m'a bigrement soulagée sur le coup.
Un médecin de l'ashram me recevra à nouveau cet après-midi pour me mettre une bande spéciale qui reconsolide les os tout en n'empêchant pas de marcher... J'ai hâte, je souffre le calvaire! Bref... ça m'apprendra à jouer la forte comme d'habitude...enfin là, c'est encore ma maladresse qui a pêché...

Du coup, j'ai fait un stock de bananes rouges en espérant ne pas me les manger d'un coup, mais bon, en même temps ce n'est qu'un kilo...et c'est tellement tellement bon hyper mûres !
Comme j'ai promis des photos, j'en mets deux pour montrer ce que c'est qu'une banane à maturité et pour aussi dire qu'on ne met pas dans le même sac des bananes hyper mûres et de la pastèque à moins d'avoir envie de purée à l'arrivée, surtout porté sur un vélo avec des routes trouées tout en ayant... mal aux pieds!!

bref, suite au prochain numéro, je prie pour que la douleur au moins s'apaise et ne pas être encore coincée comme au début: je pète toujours des petits os de mon pied droit et ça commence à m'énerver cette fragilité à droite! Le toubib du healing pourra peut-être rajouter un truc quand je vais passer prendre mes okras.

Au fait, le saviez-vous: si vous faites tremper deux okras ( lady finger: autre nom) dans un verre d'eau le soir en coupant la pointe et le dessus, et en buvant au petit matin juste l'eau, vous réduisez votre taux de sucre dans le sang... très bon pour les diabétiques! Effectivement, je trouvais la consistance étrange dans mes salades le soir, je ne suis pas étonnée des propriétés... ça va, j'en mange 100 grammes par jour! et en découvrant ses autres propriétés je suis heureuse de voir les choix instinctifs de mon corps pour les okras et le jus de coco! Bingo, tout ce dont j'ai besoin pour me retaper inside! 
http://nutritiondata.self.com/facts/vegetables-and-vegetable-products/2497/2

Les sucres de la banane mûre sont simples et donc plus digestes que ceux d'une banane non mûre...

Pongal day news of my friend and me

Bon, hier j'ai un peu trop forcé sur le soleil à la piscine où je me suis pas mal dépensée et ça m'a valu une très mauvaise après-midi comme en décembre...petite chute qui m'a fait réaliser des excès! Étonnamment, c'est un jour particulier, grosse densité spirituelle, pleine lune et parfait alignement des astres, changement de saison... à croire que je suis vraiment imbriquée dans ce grand tout et trop fragile pour capter tant de vibrations aussi belles soit-elles...

Bref, table rase après une nuit que je peux appeler correcte, un bon jeûne au final de 18h quasiment et même un peu plus vu ce qu'il me restait comme dîner hier soir: deux bananes...
Aussi la faute à Pongal qui m'a laissée devant une porte close pour trois jours, derrière laquelle j'avais stocké mon alimentation prévue dans un frigo ne m'appartenant pas. Les gens ont pris des vacances sans me le dire...

Donc, yoga ce matin qui m'a régénérée comme à chaque fois et je suis partie vite récupérer ma commande de fruits bio avant que le magasin ne ferme lui aussi. 

Un truc que j'adore, c'est qu'actuellement, il y a plein de bébés animaux partout avec leur maman! alors ça joue, petit chiot contre petite chienne, chaton qui gambade autour de sa mère...; ça tète: petit chevreau aux mamelles de la jolie chèvre bien patiente, petits veaux... tout ça me fait slalomer avec un grand sourire car ça me touche vraiment cette gentille petite vie.

Ce matin même, un homme handicapé qui vend du lait, assis devant sa porte, jouait avec un perroquet vert en liberté qui le taquinait! ( le perroquet taquinait l'homme, oui oui!)

Puis aussi, tous les gens ont le sourire car en vacances, les kolams et rangolis fleurissent colorés devant les portes...

Je suis repartie ensuite au centre à mon rendez-vous coconut.

Là il y a eu une petite histoire qui m'a aussi sensibilisée.

Déjà, j'étais heureuse de voir que ma petite marchande employait ma petite mère pour nettoyer la place aux cocos! Donc c'est un nouveau petit travail d'appoint je pense!! Pendant ce temps là, le papa devait garder la petite fille de 7 mois.

J'ai donc pris ma première coco, et la maman est revenue avec le bébé dans les bras. Il portait un pull bien dégoûtant...Bref, comme elle avait son biberon de lait, je lui ai dit d'aller le changer ou le laver pour le jus de coco.Ma vendeuse lui a traduit. Elle est revenue, je lui ai rempli son biberon et donné la noix pour elle à finir.

Comme elle était un peu embarrassée debout, je lui ai indiqué une petite place pour s'assoir tranquille. Elle a donné le jus à la petite qui apparemment y a pris goût, puis je lui ai fait ouvrir la coco. Elle était apparemment assez affamée car elle la mangeait plus vite que d'habitude... quand d'un seul coup, une vieille femme de la rue est arrivée énervée au loin en l'apercevant et a commencé à l'engueuler, je ne comprenais pas ce qu'elle lui disait mais apparemment elle lui reprochait de manger en catimini comme ça. Heureusement, un vieux monsieur qui sortait du dining-room de l'ashram et prenait aussi une noix a vu la scène et a donné à la vieille un petit sachet de pongal - riz sucré- et des confiseries. La vieille s'est arrêtée un moment en regardant d'un air un peu ahuri ce qui venait de lui tomber dans les doigts mais apparemment elle voulait ce que la femme mangeait. Et là, c'est assez amusant ce qui s'est passé,car elle a vu que je la regardais aussi, alors elle s'est approchée de ma protégée, lui a filé le pongal mais lui a piqué sa noix!! Bon, je me suis dit, ça fait comme un échange mais du coup, plus de coco...en plus elle n'en avait pas eu beaucoup cette fois à l'ouverture du fruit. 

Alors j'ai demandé ma troisième coco  plus garnie que les deux premières car je prends trois jus et un peu de chair. Et je lui ai donné la moitié. Elle était super contente! 

Le papa tout maigrichon est arrivé et comme il n'était jamais venu près de moi encore, j'ai attendu de voir comment il voyait la scène pour l'approcher. Comme d'habitude il avait sa douceur incroyable. Je lui ai proposé de lui acheter à lui aussi une noix mais il a refusé en me remerciant avec humilité. 

Puis il est reparti doucement... Je me suis assise près de la petite qui commençait à roupiller pour discuter un peu avec la maman... la communication est toujours très dure car pour le coup, elle ne parle pas un mot d'anglais et moi et le tamoul c'est terra incognita si je puis reprendre un terme à la mode...

Mais là, j'ai compris qu'elle me parlait de Pongal, et elle m'a montré son sari pourri... Je sais qu'à Pongal, la coutume est de brûler ses vieux vêtements et d'en acheter de nouveaux. J'ai un peu pigé son message sans trop broncher... Puis elle m'a souhaité un "happy Pongal"... je suis repartie, avec l'envie bien entendu de lui acheter un nouveau sari... mais elle ne le savait pas car justement, je n'ai pas voulu lui dire que j'allais le faire car je n'étais pas sûre d'arriver à en trouver un qui pourrait aller... et pas trop cher non plus car je ne suis pas non plus la poule aux oeufs d'or... 

Je suis partie au marché qui est plus petit que le dimanche donc avec moins de gens ce qui me va mieux. Et là, génial, je tombe sur un petit marchand dans la rue qui vendait des saris à 100 roupies! En euros ça fait 1 euros 30 environ les 5-6 mètres de tissus donc ce n'est pas grand chose mais pour quelqu'un qui vit de rien, c'est beaucoup. Comme la maman m'avait précisé- ce qui était assez drôle aussi- qu'elle voulait du coton et pas du polyester comme ce qu'elle portait ( je trouve ça normal d'ailleurs vu l'inconfort du polyester) - ça j'avais compris car ce sont les mêmes mots! , et bien j'ai demandé au monsieur de me sortir ce qu'il avait en coton. J'en ai trouvé deux qui me paraissaient sobres et pouvoir lui aller... Je ne voulais pas prendre quelque chose de trop pétard pour ne pas qu'elle s'attire des ennuis et j'avoue que moi aussi, je n'ai pas trop envie que ça flambe pour moi par la suite...

Donc finalement, je lui en ai pris deux... ben oui... je n'arrivais pas à me décider... ça m'a fait super plaisir cet achat d'ailleurs.

Puis j'ai filé au marché de fruits car il me manquait deux trois trucs pour demain. j'ai retrouvé mon petit marchand préféré: un homme planqué dans une petite allée où presque personne ne va, et qui ne vend qu'à des hommes et beaucoup moins cher! Mais moi il me sert et j'adore car ses fruits sont toujours beaux, bons et les prix vraiment défient toute concurrence. En plus tout le monde patiente avec le sourire donc c'est trop bien! 

J'ai glissé quelques mandarines dans le sac de saris aussi...

En repartant ainsi chargée, j'ai été happée par un autre petit marchand dans la rue qui vendait des petits hauts à 100 roupies. J'ai un peu regardé et il me sortait tout ce qu'il avait, et finalement, j'en ai vus trois vraiment corrects qui semblaient m'aller sans les essayer... je m'accrochais car il était sur un bout de trottoir qui puait grave le jus de poisson pourri. Bref, c'est Pongal pour moi aussi, j'en ai pris trois et il me les a fait à 250 roupies les trois. Donc plus que correct car au final ils me vont très bien! Enfin je trouve! Ah ah!

Donc, me voilà de retour dans ma chambrette et cet après-midi j'irai donner les saris si je les trouve car ils changent toujours de trottoir en fonction du soleil, et sinon je leur offrirai demain. J'essaie toujours de le faire discrètement parce que sinon j'ai un peu peur... 

Mais j'ai donné à manger à Lakshmi et je lui ai demandé de me protéger de la mauvaise fortune... puis je suis entourée aussi de Ganesh, Saraswati et Hanuman le dieu singe de la force donc je ne pense pas qu'il va m'arriver des bricoles.

 Ce partage m'ouvre vraiment de nouvelles dimensions... c'est bon de donner... 

En attendant, happy Pongal, moi ça sera fruits fruits fruits! 

J'édite mon post pour dire que j'ai réussi à trouver ma petite indienne l'après-midi assise calmement, un peu cachée sur un bout de trottoir, toujours avec la petiote un peu plus habillée sur les genoux que le matin car il faisait un peu plus frais. Il n'y avait presque personne dans les alentours donc ça m'a rassurée car je n'avais pas trop envie que l'on me voit. J'ai vite ouvert mon sac, et lui ai posé à côté d'elle le gros paquet en disant " Happy pongal" avec un clin d'oeil. Elle m'a fait un sourire d'une humilité qui m'a presque donné envie de pleurer... Et j'ai aimé car elle a laissé le sac à côté d'elle, juste une petit coup d'oeil en transparence mais elle n'a pas bougé pour ne pas réveiller son bébé... vraiment, je l'adore cette femme, et j'espère sincèrement que mes prières seront écoutées.... 
Merci pour ces moments que je n'oublierai jamais et qui valent à mes yeux tout l'or du monde..

Ecrits sur la FRATERNITE

Ici encore, je trouve les analyses de Sri Aurobindo autour des concepts de liberté, d'égalité et surtout de fraternité d'une clairvoyance et d'une sagesse à lire, méditer chacun pour soi et surtout à partager le plus loin et le plus haut possible.

Toujours extraits du livre Vers l'Indépendance ( 1906-1910) ( pour agrandir cliquer sur les images et utiliser le zoom de votre ordi pour mieux lire si problème)

Bribes de lecture à méditer et intégrer

Issu de Vers L'Indépendance de Sri Aurobindo ( Ecrits et discours 1906-1910)

Du local au national: la force sage et tranquille... Je ne vois personnellement quasi aucune différence avec ce qui pourrait se faire actuellement dans chacun des pays y compris à l'Ouest et en 2014 pour que le peuple redevienne un peuple acteur et souverain dans une structure démocratique.

Pongal Open

Voilà, il y a des matins, on ne sait rien, on ne sait pas pourquoi quelque chose nous fait lever très tôt en pleine forme, chausser ses baskets, prendre son vélo pour un footing tranquille...

Et là, étrange, sous le soleil jaune fluo du matin, l'eau turquoise d'une nouvelle saison chaude qui s'annonce, une musique de plus en plus forte, des motos et vélos entassés, des saris qui se croisent au loin... 

Je m'élance parmi les marcheurs...

Et...Waouh! Le jour J de l'ouverture du Pongal, cette fête qui célèbre les récoltes! Kolam, Rangoli tout le long de la jetée...

J'ai fait mon footing parmi les couleurs, le mouvement, les marcheurs, quelques pelés comme moi sportifs... et je suis revenue avec bibi appareil photo parce que ça, je n'aurais pas pu vous le décrire aussi bien que ce que vous allez voir...

Vous comprendrez mon "choc"!  J'ai tenté de classer un peu par thèmes ces merveilles...

Et j'ai eu mon CRU du jour alors, que demander de plus?

RAW FOOD! carottes, betteraves, choux.... !

Ne confinez pas vos rêves dans un bourgeon!

 

 Repartir en cheminant le long du golfe, sentir les odeurs de fruits...

 

Tout cela sous les danses, chants Tamoul...

 Et sous le regard étrange de personnalités indiennes peintes sur matières recyclées...

 Ils m'ont tous fait peur! Sauf...

 

HAPPY PONGAL pendant une semaine!

Oh! J'oubliais....

Y a-t-il des enfants ici ?