vendredi 18 octobre 2013

ThinKspirationS

Mother à Tokyo en 1916 et l'expression de sa douceur dans sa communication avec les fleurs:


Une carte peinte par un ashramite pour symboliser la force, la persévérance et l'énergie que l'on doit avoir pour parfois avoir accès en dépit de ses difficultés à la véritable voie spirituelle qui s'ouvre au fur et à me sure des combats que l'on mène dans son intériorité. Ici, Mère a ouvert toutes les portes antérieures et accède à la porte Divine, la dernière...


His evening the Divine Presence, concrete and material, was there present amongst you.

I had a form of living gold, bigger than the universe, and I was facing a huge and massive golden door which separated the world from the Divine.

As I looked at the door, I knew and willed, in a single movement of consciousness, that “ the time has come”, and lifting with both hands a mighty golden hammer I struck one blow, one single blow on the door and the door was shattered to pieces…

( Collected works of the Mother, Vol.15)




Mother breaking the golden door: Priti Ghosh
Je pense quant à moi, n'en être qu'à une porte en bois, peut-être en bronze si je continue à travailler à leurs ouvertures, à apprendre aussi à les refermer derrière moi pour ne pas être tentée d'un retour tant les mouvements internes sont parfois assez violents:


" ... Ce n'est qu'en passant intérieurement derrière le voile du mental superficiel et qu'en vivant au-dedans, dans un mental intérieur, un vital intérieur et au tréfonds de l'âme de notre être que nous pouvons être pleinement conscients de nous-mêmes." Sri Aurobindo

" Le vital a commencé à évoluer en obéissant aux impulsions et non à la raison; en fait de stratégie, la seule qu'il comprenne est une certaine tactique qui lui permet de réaliser ses désirs. Il n'aime pas écouter la voix de la connaissance et de la sagesse, mais chose curieuse, puisqu'un besoin s'est élaboré dans l'homme de justifier l'action par la raison, le mental vital a échaffaudé une stratégie à lui qui consiste à amener la raison à trouver des raisons pour justifier ses sentiments et ses impulsions." Sri Aurobindo

Ce qu'on appelle projection en psycho-pathologie est simplement la manière dont le mental vital exagère et déforme journellement nos perceptions et nos jugements.
(...) Parmi d'autres traits de la nature chaotique du mental physique on peut compter l'instabilité et la sensibilité à l'influence du monde physique qui détermine en grande partie la manière de penser des gens. Faisant allusion à cette sensibilité aux moindres causes externes de la pensée ordinaire, la Mère remarque:
" On croit qu'on a sa propre manière de penser. la preuve, cela dépend totalement des gens avec qui l'on parle, ou des livres que l'on a lus, ou de l'humeur dans laquelle on se trouve. Cela dépend aussi de si vous avec une bonne ou une mauvaise digestion, cela dépend de si vous êtes enfermé dans une chambre où s'il n'y a pas suffisamment de ventilation, ou si vous êtes en plein air, cela dépend de si vous avez devant vous un beau paysage, cela dépend de s'il y a du soleil ou s'il pleur! Vous ne vous rendez pas compte, mais vous pensez toutes sortes de choses tout à fait différentes suivant des tas de choses qui n'ont rien à faire avec vous-même!"

Pour la plupart des gens qui ne sont pas conscients de l'activité désordonnée du mental physique et de son instabilité, ces caractéristiques du mental ne représentent pas des troubles.

C'est seulement quand on commence à vouloir discipliner le mental pour le calmer et le contrôler, qu'on se rend compte à quel point ces troubles ont de profondes racines.Dr A.S Dalal

Extraits issus du livre " Vers l'harmonie intérieure" collection santé et croissance psychologiques dans le yoga de Sri Aurobindo et de la Mère.

Personnellement, ça m'apprend bien que la plupart des désordres physiques que je me suis infligés, étaient bien plus dus à mes troubles du mental physique qu'à mon physique lui-même et ce mental physique était conditionné par les impulsions du vital physique qui justifiait ses propensions à l'aune d'une raison clairement construite en "contre-façon"... Ce n'est qu'en passant- grâce à une grande introspection- au crible, les tenants et aboutissants de mon mental, que j'ai bien vu ses limites, et surtout son manque de coordination due à l'absence de vie spirituelle CONSCIENTE et GUIDANTE mais surtout UNIFIANTE.

Le travail est un mouvement perpétuel, y compris dans les pauses méditatives qui doivent se ritualiser pour justement parvenir à embrasser la paix. Cette dernière calme l'agitation du physique et du mental et oriente le vital vers sa plus haute et saine fonction. Alors, les conduites, actes, raisonnements seront ( et sont...  je le sens) plus sains et permett(ront)/ent... de vivre son corps physique comme l'élément fondateur de la croissance intérieure. 

Cela implique du respect envers ce dernier, du respect envers tous les corps de ce monde en comprenant en quoi les "désirs" doivent être clairement triés, à l'aune de ce qu'ils sont et portent surtout en négatif la plupart du temps... Écouter ses besoins n'est pas un acte si instinctif que cela, à moins que cet instinctif soit clairement distingué de l'impulsif et non dirigé justement par un vital physique manipulateur. 

" L'être individuel doit se trouver, ainsi que sa véritable existence, ce qu'il ne peut faire qu'en passant au-dedans, en vivant au-dedans et à partir du dedans." Sri Aurobindo in La Vie Divine.

Pour ma partie physique, j'en reviens toujours à ses nécessités: le ROW-FOOD, et tout ce que je trouve confirme mon choix que je maintiens en dépit de toutes les influences humaines et non-humaines extérieures. 

La voie se dessine de plus en plus d'elle-même, les signes se multiplient, comme une consécration de ma persévérance à ne pas lâcher cette voie puisque je sais que pour tous, elle est difficile dans ses premiers cheminements.

J'ai demandé un restaurant raw food: je l'ai eu le lendemain.
J'ai demandé des fruits et légumes bio: on m'a dit que je ne trouverai pas.

Je n'ai cessé d'y croire, de le demander, et petit à petit j'ai découvert par moi-même une mini boutique dans une mini rue, tenue par une pas mini femme ( hihi). Hier soir il ne restait que du chou rouge. Ce matin j'avais des tomates, carottes, brocolis, oignons rouges, ails, choux verts, un concombre, une petite courgette, betteraves... j'ai pris le reste de son magasin... et dès lundi, j'ai exactement ce que j'ai commandé, avec salades, persil, coriandre, papayes, citrons... et ce, possible trois fois par semaine! Il ne me restera que la pastèque, les bananes à acheter non bio ! Voilà mes petits achats du jour pour... 104 RS soit à peine plus d'1,20 euros ! Et ma petite salade avec quelques ingrédients non-bio que je termine ( hélàs), et une lampée de spiruline d'une qualité extraordinaire que j'achète ici pour vraiment pas grand chose ( les vendeurs en France se font des dents en or!)




Étrangement, dès que j'ai eu ces produits bio sur mon dos, je n'ai eu qu'une envie: me faire une salade immédiatement et la manger enfin avec JOIE et sans ANXIETE, ce que me procuraient la tonne de pesticides que je me mangeais depuis quelques jours... 
Le goût: totalement différent, et ce n'est pas un fait psychologique! Juste le brocoli manquait de fraîcheur, mais bon...

J'ai demandé de la littérature row-food, je tombe sur des livres passionnants dans les librairies indiennes et notamment les écrits d'un médecin iranien datant de 1963-1969. Si chacun s'y penchait, il verrait la véritable urgence du corps physique et des cellules qui le composent.






J'ai demandé à être accompagnée et aidée sur place: je le suis.

Je suis retournée à mon merveilleux cours de Yoga avec plus de mal que la dernière fois: le professeur ne m'a pas lâchée. Il m'a glissé à chaque posture des outils en bois taillés idéalement pour compenser les défauts de position dus à mes souffrances aux genoux, tendons, ligaments ( sanction de mon alimentation passée...et de la non-écoute de mes besoins physiologiques de façon globale! ) 

Je me sens si bien après ses cours où vraiment rien n'est facile tellement je découvre combien toutes les parties de mon corps, même celles que je pensais souples, sont bloquées, que je lui ai demandé de venir deux fois par semaine. Il a bien entendu acquiescé. Nous avons discuté et il m'a conseillé d'aller de sa part consulter dans une clinique un excellent praticien ayurvédique au nom à 15 lettres commençant par... Sîva...
Je partagerai cette expérience...

Mes semaines commencent à se poser: deux fois du yoga par semaine, deux fois le travail au jardin, une fois la danse indienne, mes rendez-vous alimentaires bio, du temps pour lire, écrire, me reposer, rencontrer... dès le 16 septembre, je suis invitée à partager la rentrée des petits enfants de l'école maternelle de l'ashram. Jusque là, je jure d'aller de mieux en mieux et d'orienter mes pensées sous le signe de la confiance, de la joie, de la santé, de la connaissance...

Et pour finir ma petite salade, j'offre mon dessert préféré:
Une banane bien mûre mélangée à la pulpe et les graines d'une petite variété de papaye extrêmement sucrée. 



5 commentaires:

  1. je suis complètement d'accord, on ne pense pas pareil selon le lieu où l'on se trouve... être en harmonie avec un paysage nous fait réagir différemment, et surtout il faut écouter notre corps et nos sensations ...être là où on se sent bien c'est tout .

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    1. je ne sais pas si tous les anonymes sont la même ou des personnes différentes alors merci de signaler une distinction parfois pour moi siou plaît! my mother je la reconnais mais pas tjs non plus là;

      pour l'harmonie paysage, je crois qu'on devrait toujours être dans ce rapport à l'environnement: mais les gens extrêmement sensibles captes aussi bien les bonnes ondes d'un lieu que les mauvaises et tout le travail consiste à renforcer ses différents plans physique, vital, mental pour que le travail d'ouverture du psychisme et de don énergétique de celui-ci puisse se faire sans épuisement, avec canalisation. perso là, je fais les montagnes russes sur tous les plans et si au loin je vous fais rêver, je peux vous dire que travailler vraiment sur soi n'est pas simple...surtout arrêter aussi de vouloir "faire" pour rapporter des souvenirs illusoires... l'humanitaire commence avec soi-même mais dans la pleine conscience de ses délabrements...pour les dépasser, changer... ça revient, ça résiste, il faut lire et lire les conseils et les appliquer sans se décourager et parfois c'est épuisant . la peur du retour est toujours là, avoir à raconter ce qui est indicible en fait...

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  2. MON DIEU que ça à l'air bon ... banane papaye...

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  3. j'espère que c'est vraiment bio les légumes et fruits de cette "mini "vendeuse .....!!!!!

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  4. Oui! de toute façon, je ne peux pas acheter tout bio comme les bananes par exemple, ya pas ici.

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