samedi 26 octobre 2013

Y'a pas photo mais ya photon

C'est assez incroyable de voir la progression que je ressens au cours de mes journées dans l'accès à de nouvelles données ou expériences: entre mes diverses lectures, mes recherches, mes échanges, le travail à l'ashram, l'application au quotidien le mieux possible de ce qui conduit à la voie du yoga intégral, mes autres cours de yoga, très corporels mais qui regénèrent mon état émotionnel, physique, mental et ouvrent la possibilité de recevoir de meilleures forces psychiques, l'envie de changer mes horribles habitudes passées, habitudes mises pour me protéger d'un monde qui est clairement incompatible avec ce que je suis depuis le début mais qui peut le devenir avec de nouvelles armes...

Cela me demande beaucoup d'énergie, mais je reçois aussi peu à peu la capacité de vite me régénérer aidée par l'alimentation 100% crue qui commence enfin à s'organiser à tous les niveaux avec une notion de manque qui commence à s'évanouir dans les airs.

Chose assez sublime c'est que maintenant lorsque je m'assois en face du soleil, je vois des milliards de photons danser dans les airs, je ne les avais JAMAIS vus à ce point et du coup, je me fais de belles séances de Prânayama pour m'en nourrir... et je me sens revigorée à chaque fois par la suite, comme si je n'avais plus besoin de rien sauf d'une bonne eau... que je n'ai pas depuis mon arrivée même si celle que je consomme est filtrée ou en bouteille...

Ici, la vie, la mort, le cycle, le temps n'ont pas du tout le même sens et ça me convient vraiment plus que les conceptions étriquées occidentales. Ce matin j'ai lu une citation de Sri Aurobindo: "L'homme a inventé les horloges et les aiguilles pour son confort, ôtez-les. Qu'est-ce qu'il reste? Le TEMPS. " Ça m'inspire vraiment et laisse à méditer. L'homme n'est pas programmé pour mourir à 80 ans et ses environs, il pourrait vivre jusqu'à 200 ans s'il avait une nourriture physiologique, celle que lui a donné la Création: la nature, le cru, les fruits les légumes... s'il ne pourrissait pas sa santé en condamnant son air à être un vaste bocal pollué dans lequel il s'amuse à tourner en rond en détruisant ses pairs qui sont pourtant issus de la même cellule souche...

La mort: très exposée dans le Tamil Nadu. Cette semaine, plusieurs morts dans ma rue! Ils sont exposés à tous dans un cercueil de verre monté sur une base de métal, entourés de fleurs, de musique, de frappement de mains, puis ce long temps passé, le mort est déposé sur un brancard décoré encore de centaines de fleurs et un cortège le suit dans les rues, toujours à découvert. Au début, ça m'a choquée, perturbée, puis après quand j'ai comparé cette dynamique avec le lugubre occidental, même religieux, ça a remis...les pendules à l'heure... d'un Temps... autre... au revoir au corps physique, mais l'âme, elle est accompagnée vers un nouvel envol...Il ne s'agit pas de croyance. Mais de savoir.

 

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